Droguée, moi ?

Publié le par Dolce Vita

Bah ! Pas possible. Récapitulons.
Je ne fume pas – passivement mes poumons sont régulièrement exposés, mais sinon, rien, promis juré (ou alors du pas légal de temps à autres mais quand c’est deux fois dans l’année ça ne compte pas, donc passons).
Je ne bois pas – tout du moins mettons que je suis une « social drinker », un petit verre en soirée me réjouit l’esprit, soit, mais vous ne me verrez pas me verser ni même une larme si je suis toute seule. Et encore moins au saut du lit (rien que d’y penser…)
Je ne consomme pas de drogues douces (ou alors quelques cigarettes illégales de temps à autres, mais quand c’est deux fois dans l’année ça ne compte pas, donc passons). J’ai su louvoyer entre les lignes de coke étalées sur les tables basses des soirées new-yorkaises et je n’ai jamais rien croisé d’autre.
Alors ?
Alors il semblerait que je sois « addict » à autre chose. Vous me croirez ou pas, mais je pense pouvoir avouer (en rougissant, certes) que je suis accro à la Toile. Il ne se passe pas une journée sans que j’aille y fureter. Mon blog. Mes e-mails, mes comptes à droite et à gauche (Priceminister notamment).
EntreNewYork, tout particulièrement, où je vais humer l’air pollué de New York, avec des trémolos dans la voix. J’ai beau ne pas y être, ne plus y être, je vais toujours me promener sur les forums. A la rescousse de la veuve et de l’orphelin, du trader et du docteur Machin. Ou de l’étudiant en classe de seconde générale qui veut aller à New-York quand il aura passé son doctorat, parce que c’est son rêve, et il veut savoir maintenant ce qu’il devra faire. Qu’est ce qui se concocte pour ce week-end ? Que nous a écrit Emissaire sur ses tribulations en tant que serveur dans un restaurant français à Park Slope ? Les coups de gueule de FB et les tentatives de drague de Supertrader. Mill qui râle de France et la Tulipe d’un peu partout aux USA. Les éternelles discussions sur les américains. Que comprendre du dating. Comment réagissent les filles américaines ? Pourquoi hurlent-elles 12 octaves au dessus de la normale de manière à vous décoller irrémédiablement les tympans par un « ohmygod » (en un seul mot à ce moment là) en battant des mains comme si NYC venait de remporter les JO (alors que non, c’est Londres, il faut suivre) dès qu’elles veulent raconter quelque chose à leurs copines ?
Blonde 1 : Ohmygod (petit battement de main, les copines ouvrent des grands yeux et font des petits bonds d’excitées), I’m going out tonight !!!!! (les points d’exclamation sont autant de battements de main et de sautillements savament en rythme avec les poussées vers le plafond de l’audible pour l’humain du vieux continent).
Copines (blonde) : Exciting !!!! What are you planning ?
(là, on s’attend à ce qu’elle prenne une navette pour la Lune tellement elle sautille. Ou alors elle se prend des décharges électriques à répétition et ça n’a rien à voir.)
Blonde 1 : I’m eating out with Jane !!!
Copines (toujours blondes) : ohmygodohmygodohmygod. (en un seul mot, et en battant des mains, des cils, et des neurones).
(Je ne sais pas d’où venait la décharge électrique).
Bref, pour savoir ce qui fait vibrer la grosse pomme et ses paumés de France, dont la vue s’embrume quand ils aperçoivent un croissant frais et un café décent.
Je suis bizarre ? Moi ? Bah. Je ne fume pas, je ne bois pas (tant que ça). Alors je peux bien avoir mon petit vice et aller traînasser sur la Toile, non ?
Bon, sur ce, je vais relever mes e-mails et poster aussi cet article sur mon blog. On sait jamais…
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Elles sont un peu toutes comme ça... Et je ne relèverai pas l'autre allusion !
Répondre
E
Ben pour vibrer j'ai bien ma petite idée là-dessus mais ce serait déplacé ici. Elles sont pas toutes comme ça les Américaines quand même ? Dit-il en sautillant lol<br /> Biz...Dolce
Répondre