Retour sur terre

Publié le par Dolce Vita

Atterrissage violent ce lundi matin, avec un retour à la dure réalité des cours. Je me suis retrouvée dans un campus flambant neuf, façon Maison des Fous des 12 travaux d'Astérix, où tout le jeu consiste à retrouver le kiosque (interface entre les étudiants et l'administration, le front office si vous préférez), pour y récupérer la carte magnétique qui permet d'entrer dans ledit campus sans attendre que quelqu'un vous tienne gentiment la porte. Ensuite, on part à la recherche de la salle de cours numéro B202, c'est à dire bâtiment B 2ème étage, salle 02. Mais où est ce bâtiment ? Moi je n'en vois qu'un... En réalité il se décompose en épis, chaque double épis latéral correspondant donc à une lettre. Ensuite c'est facile, il s'agit juste de se repérer au départ. Évidemment, ceci n'est écrit nulle part, il faut partir tel Sherlock Holmes à la recherche des indices qui permettent de déterminer tout cela. Par exemple, séquestrer dès 9h du matin un étudiant pour lui demander. Ce qui se solde généralement par un échec cuisant. On finit par trouver la salle, ouf. On se retrouve alors enfermé pour 3h de finance (joie), avec plein d'étudiants de 4ème année, qui redébarquent après leurs stages, séjours à l'étranger... Le module de "stratégie et direction d'entreprise" est un nid à vieux étudiants, semble t-il. Ma foi c'est tout de même rassurant de voir des visages familiers en terre inconnue. Mais stressant à la fois : est ce donc si délicat à valider, qu'on retrouve des ancêtres dans ces murs ? Taux d'échec du cours incriminé : 40%. Pourcentage de marketeurs dans les échoués : 100%. Gloups. On va donc écouter et travailler consciencieusement.
Hier tout s'est relativement bien passé, si l'on tient compte du fait que c'était deux blocs de 3h de stratégie financière, un le matin, l'autre l'après-midi, dans un amphi d'environ 80 personnes mortes de froid faute de système de chauffage efficace (je suggère aux techniciens de RMS d'aller faire un tour dans le métro de NYC en hiver). Enfin, qu'est ce qu'il vaut mieux ? Congeler mais écouter - notons ici que le froid conserve, c'est bien connu - ou étouffer et s'endormir - car la chaleur endormit, oui.
On espérait aujourd'hui avoir autant de chance et ce n'était pas le cas. Reims s'est couverte ce matin d'une jolie couche de neige très propice à la luge, un peu moins aux pérégrinations inter campus. Aux aurores (ici comprendre 9h30 pour l'étudiant en ESC) en arrivant en cours, on s'est vu "proposer" de faire une étude de cas, en anglais dans le texte, sur la stratégie financière de Schneider Electrics. Bonheur. Surtout que dès que l'on posait une question, le professeur nous répondait en nous faisant comprendre, que, justement, on avait rien compris. Du style "Monsieur, pourquoi est ce que dans cette formule financière, la première partie prend en compte les taxes et impôts alors que la seconde partie de la formule les ignore ?". Réponse du professeur "Mais enfin, c'est logique, parce que..." je vous fais grâce des détails techniques. En tout cas, pour moi, la logique est ailleurs...

Publié dans La Dolce Vita

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