Le harcèlement sexuel n'attend pas le nombre des années

Publié le par Dolce

BROCKTON, Massachusetts (AP) -- Un petit Américain de six ans a été suspendu trois jours par son école de Brockton (Massachusetts) pour... harcèlement sexuel. Il est accusé par les responsables de l'établissement d'avoir glissé deux doigts dans la ceinture d'une camarade de classe.
Le garçonnet a raconté avoir seulement effleuré le corsage de la fillette après que celle-ci l'eut d'abord touché. Sa mère, Berthena Dorinvil, s'est indignée contre la suspension de son fils. Elle souligne qu'elle ne peut même pas lui expliquer ce qu'on lui reproche parce qu'il est trop jeune pour comprendre. "Il ne connaît rien à ces choses, a-t-elle déclaré, il n'a que six ans."
Selon les experts, les enfants ne peuvent réellement se harceler sexuellement que dans des cas rares et troublants. Le Dr Elizabeth Berger, une pédopsychiatre de Philadelphie, estime que dans cette affaire les responsables scolaires se sont sans doute montrés trop zèlés dans leur volonté de faire de l'école un lieu protégé.
Dans un communiqué, le directeur de l'établissement a souligné que les accusations de harcèlement sexuel faisaient toujours l'objet d'une enquête et que le personnel était sensibilisé à la question.
Le comité d'établissement de l'école de Brockton définit le harcèlement sexuel entre élèves comme "un contact physique non sollicité comme le fait de toucher, serrer dans ses bras, donner une petite tape ou pincer".
D'autres cas similaires se sont déjà produits aux Etats-Unis. En 1996, un élève de primaire à New York avait été suspendu pour avoir embrassé une camarade et arraché un bouton de sa jupe. En début d'année, un écolier de six ans à Lexington (Caroline du Nord) a été séparé de sa classe pour avoir osé embrasser une camarade sur... la joue. AP

Publié dans Only in the USA

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article