La suite la suite
Ca vient, doucement ! Cest quil faut le temps de le bichonner ce blog. Non mais
Vous lisez en ce moment la première newslettre officielle de lannée 2005 ! Chanceux
Après la petite escapade aux Contamines, le souffle de lactivité est un peu retombé, avec ma rentrée en Meuse. Maizeray, charmante petite bourgade souriante de 36 âmes, 35 lorsque je ny suis pas. Avec son cortège dactivités à haut risque. Pâtisserie (galettes des rois), recherche active demploi (vive Internet), lectures diverses et variées : le dernier Thalassa Ali[1], très bien, Olivia Joules dHelen Fiedling, décontractant, facile mais plaisant, et The Fourth Queen, de je-sais-plus-qui, une anglaise au XIXème siècle là aussi, partie pour les Amériques et vendue comme esclave par des corsaires à un Maharajah. Et pour loxygénation, promenades des chiens aux Eparges, en prenant soin de ne pas y perdre les parents.
Le 14 janvier dernier, je suis repartie en Espagne pour une mission éclair : une soutenance détudes de marché, si vous lacceptez. Visiblement tout sest autodétruit avant quon atteigne lestrade, parce que la femme du prof incriminé a décidé daccoucher le jour là, cest plus drôle. Aller-retour vain. Autant dire que jétais plutôt colère dy être retournée juste pour du tourisme Et, comme de bien entendu, dans luniversité, personne ne savait rien, il y avait juste un petit panneau sur la porte de la salle des tortures, disant que les soutenances étaient reportées. Pas même un chat susceptible de nous expliquer le pourquoi du comment on peut valider le cours sans revenir à Donostia.
RMS, via la très connue Camille Marlin (coordinatrice des étudiants en échange, pour les non initiés), a récupéré laffaire en massurant quelle y trouverait une solution. Un miracle dorganisation, donc, côté français, quand de lautre côté de la frontière on sarrache encore les cheveux pour tenter datteindre le professeur qui nen a cure. Je men remets aux offices de la dame et je croise les doigts.
Jai enchaîné après cela sur un petit week-end à Rennes chez Anne. Visite de la vieille ville et parc du Thabor avec guide particulier (Anne), photos à lappui, petite pause dans un salon de thé qui fait du chocolat à lancienne et des scones servis avec de la confiture de cassis (à se rouler par terre !). Cinéma : « Tu vas rire mais je te quitte », avec Judith Godrèche. Comme on dit par chez nous, bien mais pas top.
Lundi, on continue ! TGV pour Paris, avec un entretien de recrutement pour un stage de fin détudes chez Pietri, agence de relations presse du groupe Publicis. Mission proposée intéressante (assistant produits pour Monoprix, Mattel, Maison de France
) mais rémunération peau de chagrin : le 1/3 du smig, hirc. Pour travailler au milieu de minettes manucurées hautaines, merci bien.
On ne sarrête pas là
A 14h la même journée, entretien chez Piper Heidsieck à Reims. Jolie traversée de France, nest ce pas ? Là aussi, sans le faire exprès, pour un stage de fin détudes en relations publiques. Mission très intéressante (préparation du festival de Cannes pour la marque qui est fournisseur officiel) et rémunération viable. Je croise encore les doigts en attendant leur réponse, dici la fin janvier
Sil vous plaît !
De retour à Maizeray, ensuite, charmante petite bourgade souriante, etc.
Depuis je nai pas quitté la Lorraine. Jai décroché avec surprise un entretien chez Ernst et Young pour mi février. Que vais-je leur raconter ? Mystère et boule de gomme.
Grosse déception après cela. Le coup de fil de la DRH USA dEstée Lauder, « bonjour Mademoiselle, on a un poste à New York à vous proposer, chef de projet. Cest pour un an et prolongeable en CDI si ça se passe bien. On aimerait bien vous voir en entretien, pour ce faire, on vous rembourse votre billet A/R. Le plus vite possible ! » Entre temps, évidemment, on se dépêche, on remue RMS pour obtenir le planning de cours, on passe 350 coups de téléphone, et puis quand on a enfin acheté les billets, on se réveille le lendemain matin pour trouver dans sa boite mail un laconique « euh finalement on va embaucher quelquun localement, ce sera plus simple pour nous, mais restez en contact ! ». Ce qui fait bien sûr violement baisser la courbe de moral qui entre temps sétait envolée. Le monde est cruel.
Je men suis remise (ou presque) entre temps. La courbe de moral séquilibre doucement, sans atteindre des sommets, pas encore sous terre. Cela viendra peut-être demain matin, jour fatidique où mes vacances à rallonge sachèvent dans un douloureux module de RMS dénommé « stratégie et direction dentreprise » et qui fait généralement trembler les étudiants, car la partie finances du cours est plutôt difficile à valider. Gloups
Ca risque dêtre intéressant !
[1] Thalassa Ali, The Beggar at the Gate, second tome de sa trilogie romanesque : lhistoire dune Anglaise envoyée en Inde pour sy marier. Tout ne se passe pas exactement comme on lattend, évidemment